- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Bilan
- Lectures
- Lu 1.468 fois
- Auteur(s)
- Par tim
- Commentaires
- 0 comm.
Le début de saison plus qu'encourageant laissait présager de bonnes choses pour l'avenir du RCS mais des tracas divers ont contribué au déclin progressif d'un Racing séduisant et plein de bonnes intentions.
Acte 1 : Des débuts encourageants
L'ouverture du championnat à Toulouse laissa de bonnes impressions à l'ensemble des supporters Strasbourgeois. Menés 1-0 sur un but de Cédric Fauré, les Racingmen ne lâchèrent rien et décrochèrent un bon match nul sur un but chanceux de Christian Bassila. En un match, le Racing tourne alors la page des années galères en se montrant combatif et entreprenant grâce à un jeu basé sur un 4-5-1 (Ljuboja étant seul en pointe pour ce match là). Le match suivant confirmait la bonne prestation à Toulouse à savoir un jeu bien léché, offensif et très plaisant. Score final : 2 -0, score qui aurait pu être encore plus élevé si le Racing avait été plus réaliste.
S'en suivit des résultats moyens mais plutôt honnêtes pour une équipe en pleine reconstruction. Défaite à Auxerre 3-2, contre Lens à domicile 1-0, victoire au Mans 3-0, contre Ajaccio 4-2 , nul à Nice 0-0 bref bilan très positif .
Acte 2 : RCS 4-1 OM Le début de la chute
Le match contre Marseille restera certainement le match référence de la saison tant le Racing a dominé son sujet dans tous les compartiments de jeu. Un Ljuboja des grands soirs (qui rata tout de même un pénalty) emmena le RCS vers une fringante victoire 4-1 face à des Marseillais peu séduisants mais présentés avant le match comme l'ogre du championnat. Un match extraordinaire qui fît rêver tout le public alsacien en manque de sensations depuis quelques années et qui devait se contenter de peu d'ambition et de peu de beau jeu. L'éclosion du duo serbo-sénégalais Ljuboja-Niang ne pouvait laisser présager meilleur avenir à ce Racing new look...
Acte 3 : RCS 0-2 Metz Que d'illusions...
L'euphorie ayant gagné les esprits strasbourgeois après le somptueux match face à Marseille, ce n'est plus la même équipe que nous retrouvons face à Metz. Moins de réussite, marquage individuel strict, contres lorrains rapides et efficaces, le Racing perd 2-0 à la maison et c'est peut-être ce jour-là que le Racing a perdu la tête... C'est en tout cas lors de ce match que le Racing a montré toutes ses limites défensives, laissant des failles grotesques que les Messins ont su exploiter. C'est aussi ce soir là que l'effectif de Kombouaré a montré ses limites, certains joueurs comme Mikael Dorsin passant complètement à côté de leur match.
Peut-être que le Racing n'avait pas bien joué le coup dans ce derby. Plus probablement, on peut penser que la victoire face à l'OM a monté à la tête de certains joueurs qui se sont vus trop beaux trop tôt...
Acte 4 : Une dégringolade annoncée
Il s'en suivit ensuite une série de matchs moyens avec des victoires qui laissaient tout de même un semblant d'espoir pour la suite du championnat (Bastia et Montpellier à chaque fois sur le score de 4-2). Mais une fois arrivé au Mercato hivernal les choses se sont gâtées avec les nombreuses rumeurs de transfert notamment de Bassila (Everton ?) et de Ljuboja. Seule cette dernière rumeur se concrétisa finalement par un prêt de 6 mois au PSG avec un contrat de 3 ans à la clef. Bref ce départ restera comme un des tournants de la saison tant Ljuboja était un des éléments clefs du dispositif Kombouaré. Les matchs se suivent et se ressemblent ensuite pour un Racing en perte de vitesse. Les blessures à répétition de certains joueurs comme Le Pen ou Niang auront raison d'un Racing de moins en moins séduisant. Chaque fois la même rengaine réapparaît : « on perd mais on a fait un bon match, on a produit du beau jeu ». Certes mais très peu de points rentrent dans l'escarcelle des Strasbourgeois qui n'ont gagné qu'un match en cette année 2004. Trop peu pour envisager se maintenir parmi l'élite...
Cependant les derniers matchs joués par les Bleus redonnent un peu d'espoir car certaines valeurs ont été retrouvées comme la combativité, le sacrifice. La défense est enfin solide (au prix d'un grand remaniement et du renoncement de Kombouaré à son dispositif fétiche) mais c'est maintenant l'attaque qui est en panne et cela reste inquiétant aux vues de la jeunesse des attaquants. Il faudra rester solidaire dans cette mauvaise passe et se serrer les coudes pour finir la saison tranquillement. A commencer par Lille, demain, match plus que capital...
L'ouverture du championnat à Toulouse laissa de bonnes impressions à l'ensemble des supporters Strasbourgeois. Menés 1-0 sur un but de Cédric Fauré, les Racingmen ne lâchèrent rien et décrochèrent un bon match nul sur un but chanceux de Christian Bassila. En un match, le Racing tourne alors la page des années galères en se montrant combatif et entreprenant grâce à un jeu basé sur un 4-5-1 (Ljuboja étant seul en pointe pour ce match là). Le match suivant confirmait la bonne prestation à Toulouse à savoir un jeu bien léché, offensif et très plaisant. Score final : 2 -0, score qui aurait pu être encore plus élevé si le Racing avait été plus réaliste.
S'en suivit des résultats moyens mais plutôt honnêtes pour une équipe en pleine reconstruction. Défaite à Auxerre 3-2, contre Lens à domicile 1-0, victoire au Mans 3-0, contre Ajaccio 4-2 , nul à Nice 0-0 bref bilan très positif .
Acte 2 : RCS 4-1 OM Le début de la chute
Le match contre Marseille restera certainement le match référence de la saison tant le Racing a dominé son sujet dans tous les compartiments de jeu. Un Ljuboja des grands soirs (qui rata tout de même un pénalty) emmena le RCS vers une fringante victoire 4-1 face à des Marseillais peu séduisants mais présentés avant le match comme l'ogre du championnat. Un match extraordinaire qui fît rêver tout le public alsacien en manque de sensations depuis quelques années et qui devait se contenter de peu d'ambition et de peu de beau jeu. L'éclosion du duo serbo-sénégalais Ljuboja-Niang ne pouvait laisser présager meilleur avenir à ce Racing new look...
Acte 3 : RCS 0-2 Metz Que d'illusions...
L'euphorie ayant gagné les esprits strasbourgeois après le somptueux match face à Marseille, ce n'est plus la même équipe que nous retrouvons face à Metz. Moins de réussite, marquage individuel strict, contres lorrains rapides et efficaces, le Racing perd 2-0 à la maison et c'est peut-être ce jour-là que le Racing a perdu la tête... C'est en tout cas lors de ce match que le Racing a montré toutes ses limites défensives, laissant des failles grotesques que les Messins ont su exploiter. C'est aussi ce soir là que l'effectif de Kombouaré a montré ses limites, certains joueurs comme Mikael Dorsin passant complètement à côté de leur match.
Peut-être que le Racing n'avait pas bien joué le coup dans ce derby. Plus probablement, on peut penser que la victoire face à l'OM a monté à la tête de certains joueurs qui se sont vus trop beaux trop tôt...
Acte 4 : Une dégringolade annoncée
Il s'en suivit ensuite une série de matchs moyens avec des victoires qui laissaient tout de même un semblant d'espoir pour la suite du championnat (Bastia et Montpellier à chaque fois sur le score de 4-2). Mais une fois arrivé au Mercato hivernal les choses se sont gâtées avec les nombreuses rumeurs de transfert notamment de Bassila (Everton ?) et de Ljuboja. Seule cette dernière rumeur se concrétisa finalement par un prêt de 6 mois au PSG avec un contrat de 3 ans à la clef. Bref ce départ restera comme un des tournants de la saison tant Ljuboja était un des éléments clefs du dispositif Kombouaré. Les matchs se suivent et se ressemblent ensuite pour un Racing en perte de vitesse. Les blessures à répétition de certains joueurs comme Le Pen ou Niang auront raison d'un Racing de moins en moins séduisant. Chaque fois la même rengaine réapparaît : « on perd mais on a fait un bon match, on a produit du beau jeu ». Certes mais très peu de points rentrent dans l'escarcelle des Strasbourgeois qui n'ont gagné qu'un match en cette année 2004. Trop peu pour envisager se maintenir parmi l'élite...
Cependant les derniers matchs joués par les Bleus redonnent un peu d'espoir car certaines valeurs ont été retrouvées comme la combativité, le sacrifice. La défense est enfin solide (au prix d'un grand remaniement et du renoncement de Kombouaré à son dispositif fétiche) mais c'est maintenant l'attaque qui est en panne et cela reste inquiétant aux vues de la jeunesse des attaquants. Il faudra rester solidaire dans cette mauvaise passe et se serrer les coudes pour finir la saison tranquillement. A commencer par Lille, demain, match plus que capital...
