Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La finale de la Coupe de France 1966

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Souvenir/anecdote
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Par marco
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15 ans après son premier triomphe en Coupe de France, le Racing retrouve la finale de cette compétition face aux canaris Nantais.

Le Racing Club de Strasbourg se présentait cette année-là en parfait outsider contre le super-favori Nantais tout auréolé de son second titre consécutif de champion de France. Nantes avec ses grands joueurs comme Gondet (meilleur buteur de première division avec trente six buts), Eon, Budzinski, qui s'apprêtait à partir pour la World Cup Anglaise, Suaudeau, autre international, Simon, Touré, Blanchet, Ramon Muller s'attendait à tout, sauf à perdre ce doublé face au 8ème du championnat.

Mais le Racing de Paul Frantz, entraîneur précurseur qui n'hésitait pas à jouer avec un libero, venait de réaliser un fantastique parcours européen (Milan AC, Barcelone, Manchester).

Ces joueurs du Racing sans complexe savaient qu'ils pouvaient battre tout le monde. Pierre Sbaïz, l'arrière latéral, trouvait l'ouverture en début de seconde mi-temps (1-0). Le RCS combatif, talentueux, équilibré, conduit par René Hauss, capitaine comblé d'un onze formé encore par Schuth, Devaux, Sbaïz, Stieber, Kaelbel, Gress, Merschel, Farias, Szepaniak, Hausser. Une majorité d'Alsaciens.
Cette victoire sur Nantes n'était pas volée. Trois jours plus tard les deux équipes se retrouvaient à la Meinau en championnat. Même sanction, le Racing l'emporte 1-0 grâce à un but de Gérard Hausser.

Raymond Kaelbel avait su donner l'exemple à tous ses jeunes et prometteurs partenaires. A Gilbert Gress qui partira dans la foulée pour Stuttgart. A Hausser, buteur de la coupe du monde contre l'Uruguay. A Robert Szepaniak, admirable technicien. A tous ceux qui ont tenu bon lorsque les Nantais tentaient de revenir : Muller et José Farias, l'avant-centre venu d'Argentine, Raymond Stieber, « Ackes », Roland Merschel, intraitables, Denis Devaux, défenseur précurseur et Johnny Schuth, le Mosellan.

Au fil des minutes, le capital confiance augmentait et la défense devenait intraitable. Le RCS aurait même pu doubler la mise sur quelques contres fulgurants. Et, au coup de sifflet final, Hauss, entrait une première fois dans l'histoire. Une nouvelle coupe, quinze ans après.

Cette année là, les cigognes plumèrent les canaris !

marco

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