Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le football alsacien

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Flux RSS 195 messages · 32.454 lectures · Premier message par miossec68 · Dernier message par tempest

  • samh a écrit :
    donc en alsace :-B


    ben en voila une deduction qui est bonne mon cher Watson !
    :p
  • Hum ... ça n'est pas en rapport direct mais je n'ai trouvé de post qui relataient des anciens du racing, alsacien de surcroit, donc je me rattache à ce sujet.

    Petite info, lors du match de coupe d'allemagne Freiburg - Bochum, un certain Régis Dorn a marqué 2 buts (90ème et 116ème) donnant ainsi la victoire à son équipe de Freiburg 3-2 et lui permettant d'accéder aux 8ème de finale.
  • Tiens un article dans les DNA de ce matin sur la crise du football amateur alsacien... je surligne un passage qui me parait très interessant par rapport aux débtas passionnés que j'ai pu mener avec certains stubistes à propos du repérage des jeunes talents alsaciens et qui semble conforter mon analyse... :)-

    Les raisons de la déconfiture
    La désastreuse relégation en CFA 2 du FC Mulhouse, encore en 1re division pro il y a dix ans, celles de trois clubs alsaciens, Haguenau, Illhaeusern et Sarre-Union du championnat de France amateur ont été mal vécues par les instances dirigeantes de la LAF

    FR Haguenau - Illhaeusern : c'était la saison passée en CFA 2. Cette année, les deux équipes sont à nouveau confrontées, mais en Division d'honneur, au même titre que Sarre-Union, également relégué. A l'image d'un football alsacien qui va mal.(Photo Archives DNA)


    Gilbert Schneider, le président de la Ligue d'Alsace a été le premier à s'émouvoir. Traumatisé, le mot n'est pas trop fort, par l'échec des clubs alsaciens en championnat de France, la relégation de quatre d'entre eux - le FC Mulhouse en CFA 2, le FR Haguenau, Sarre-Union et Illhaeusern en division d'honneur - il avait tiré la sonnette d'alarme lors de la dernière assemblée générale de la LAFA, à Erstein en juin dernier. Et c'est à Jacques Berthommier, technicien à la compétence reconnue, qu'il a confié la délicate mission de se pencher sur les raisons de la « bérézina ».


    Les jeunes aussi...


    Avec le CTR Pierre Jacky, le président de la commission technique a pris le problème à bras-le-corps. Car problème il y a. Non content de perdre trois de ses représentants seniors (FR Haguenau, Illhaeusern, Sarre-Union) du championnat de France, de voir le FC Mulhouse, le deuxième club alsacien derrière le Racing, descendre en CFA 2 (cinquième niveau français !), le football alsacien pareillement a vu disparaître de l'échiquier national toutes ses équipes de jeunes issues de clubs amateurs. Toutes sauf une, les 14 ans du FCM.
    Exit les 14 ans des SR Colmar, exit les 14 ans et les 16 ans des SR Obernai, exit les 18 ans du FCM. Et pas un club alsacien montant en championnat de France des jeunes ! La LAFA a été la seule ligue à ne présenter aucune candidature pour jouer en championnat national des 18 ans.


    Une époque révolue


    Cette « désertion » ne constitue pas à proprement parler une surprise. Elle s'inscrit dans un constat plus ancien, qui suscite d'ailleurs nombre d'interrogations chez le passionné de base : l'Alsace produit de moins en moins de joueurs de talent. Il est loin le temps où le Racing, son club-phare, se nourrissait du terreau régional, le temps où les Deutschmann, Ehrlacher, Gemmrich, Marx, Specht, Tanter, Wagner étaient ensemble sacrés champions de France (1979). Dire que ces sept-là ne faisaient qu'emboîter le pas aux Rey, Huck, Grava, Molitor, tous internationaux, à Alfred Kaiser, Daniel Bourgeois, Gérard Burklé, Marcel Lazarus, André Burkhard, Jean-Paul Pfertzel, Pierre Rigoni, Jean-Marie Zimmermann, etc., dans ces années soixante-dix plutôt dorées.


    Oui, le football d'élite
    est en recul en Alsace


    Il est plus loin encore ce jour de décembre 1959, qui restera sans doute unique dans les annales, où quatre Alsaciens, Remetter, Kaelbel, Muller et Wendling, ont figuré au sein de l'équipe de France victorieuse de l'Espagne (4-3).
    Aujourd'hui, quels sont les pros issus du terroir régional ? José Cobos, Valérien Ismaël, Pascal Johansen, Cédric Kante, Thierry Debès et Marc Pfertzel, le fils de « Pauli », en train de percer à... Livourne, monté en série A italienne. C'est maigre. Des internationaux A alsaciens ? Depuis Marc Keller, dont la dernière sélection remonte à 1997, aucun.
    Alors oui, le football d'élite est en recul en Alsace. Révolue l'époque où les Pierrots (1969, 70) et Vauban (1981,82) étaient sacrés champions de France amateurs, où l'AS Strasbourg décrochait le titre national en 4e division (1982).


    Question de génération


    Parce que la détection y serait mal faite ? Allons donc. Les progrès ont été considérables dans ce domaine au cours des trente dernières années, pas un technicien sérieux ne le conteste. Aujourd'hui, sauf accident, un jeune talent de la région ne passe plus à travers les mailles du filet tissé par la Ligue et par le Racing.
    La baisse régulière du nombre de joueurs alsaciens de haut niveau épouse, c'est logique, la courbe de la découverte des espoirs du ballon rond dans la région. Et cette dernière est descendante. Une question de génération bien plus qu'une question d'organisation.
    La multiplication des activités sportives aujourd'hui proposées, éloigne du foot, pour le handball, le tennis, le volley-ball ou autres, un certain nombre de jeunes qui auraient peut-être fait carrière balle au pied.

    Considérer le potentiel
    et non la performance


    C'est ce que pense Raymond Hild, par exemple. Référence alsacienne en matière de formation, l'ancien entraîneur du Racing, directeur sportif du FCM de l'époque Domenech, s'autorise à donner un conseil : « Le tout n'est pas de recruter un jeune sous prétexte qu'il a un jour réussi un grand match. Il faut avant tout prendre en compte sa "potentialité".
    Il incite les clubs amateurs de pointe à plus de perspicacité : « Ils ne regardent sans doute pas assez autour d'eux, vers les tout petits clubs. Il y a là, parfois, un gars de 18 ou 19 ans ayant le potentiel et le mental pour se hisser au haut niveau. »
    Et de citer l'exemple d'Albert Gemmrich ou d'André Zimmermann qui, naguère, évoluaient en championnat départemental à Preuschdorf ou Weyersheim et qui se sont, dans la foulée, imposés en CFA à Mutzig. « Et Marc Keller, qui avait 18 ans quand il a quitté les SR Colmar pour le FCM, a immédiatement intégré le groupe pro avec le succès que l'on sait », ajoute-t-il.


    Regardez Ribéry...


    A l'appui de sa démonstration, rappelons également l'extraordinaire ascension de Jean-Jacques Marx, près de 19 ans, passé du jour au lendemain de Fegersheim aux pros du Racing et qui s'y est imposé. « Il reste, j'en suis persuadé, des joueurs à l'éclosion plus tardive, capables de se développer et de franchir le palier même à plus de 20 ans », affirme Hild. Point n'est besoin de remonter bien loin : regardez Ribéry qui « explose » à Metz à 21 ans passés, alors qu'il n'a connu que le National à Brest...
    Pour sa part, en grattant l'émail recouvrant les réalités du football amateur alsacien, Jacques Berthommier, l'homme qui a réussi à hisser le FR Haguenau en National, fait plusieurs constats. Qui font d'ailleurs grincer quelques dents...


    Le « niveau d'aspiration »


    Le premier : « Arrivisme et compétence ne font pas bon ménage ». « Avant de songer à monter, un club doit mettre en adéquation son "niveau d'aspiration", celui auquel il aspire, avec ses moyens. » Autrement dit : l'ASP Vauban, alors en CFA ou 3e division nationale, avait raison quand, dans les années soixante-dix et quatre-vingts, elle a refusé à quatre reprises l'accession en division supérieure.
    Autrement dit aussi : des clubs tels que Kogenheim, Gundershoffen, Wissembourg ou, plus près de nous, Reipertswiller, Illhaeusern et même Sarre-Union n'étaient pas « mûrs » pour évoluer durablement en championnat de France.


    Petits arrangements
    et copinage
    n'ont pas leur place


    « Que ces clubs-là, certes très méritants, soient redescendus très vite (NDLR : certains, tels Kogenheim et Wissembourg se sont même écroulés) n'est pas surprenant. En revanche que des villes comme Haguenau ou Colmar et maintenant Mulhouse ne soient pas représentées en CFA est moins pardonnable... Bâtir une équipe, un club sur la durée est plus intéressant que de miser sur une réussite éphémère », souligne Berthommier qui s'empresse d'ajouter : « La stabilité à l'intérieur des clubs, celle des joueurs et des éducateurs, sont facteurs de réussite. »
    Et l'ancien directeur du centre de formation du Racing d'enfoncer le clou : « La compétence, à tous les étages du club est indispensable. Trop de dirigeants, joueurs et éducateurs se complaisent dans une sorte d'autosatisfaction. Il faut cesser de croire que tout est beau, parfois mettre les pieds dans le plat, ne pas hésiter à trancher, voire à déplaire. En matière de haut niveau, le copinage, les petits arrangements n'ont pas leur place. »


    Le haut niveau,
    c'est quoi ?


    Et à ses yeux, le haut-niveau amateur c'est le National, le CFA à la rigueur. « On ne peut raisonnablement parler d'élite pour des clubs de CFA 2, de DH ou d'Excellence dont les niveaux se sont rapprochés en Alsace », prétend-il.
    Aujourd'hui, faute de moyens, pas un club amateur alsacien n'est entraîné par un éducateur à plein temps, ce qui, dans d'autres ligues, est un phénomène courant. De même, s'interroge Berthommier, quel club en Alsace peut proposer ou défendre une politique à moyen ou long terme ? « Beaucoup, déplore-t-il, sont même incapables de présenter des projets à court terme. »
    Ce manque de « professionnalisme » se paie.


    Demain : II) Comment
  • Boogie, as-tu pu récupérer la deuxième partie de cet intéressant dossier?
  • Je sais pas ou mettre ce truc que j'ai trouvé, mais je le trouve trop drole!!!!!

    Le sélectionneur des -20 Brésiliens est Alsacien! :))
    ---------------------------------------------------------------
    "Fest vom Titel überzeugt"

    Brasiliens Coach Rene Weber hatte Deutschland schon vor dem Turnierstart zum Favoritenkreis gezählt, Angst macht dem Mann mit deutschen Wurzeln der kommende Gegener aber nicht.

    "Ich bin fest vom Titel überzeugt", sagte Weber, dessen kompletter Name Kreuz-Weber ist, sein Vater wurde im damals zu Deutschland gehörenden Elsass geboren.

    ---------------------------------------------------------------
    Source

    :)) :D
  • A noter la belle initiative du président de l'AS Menora , Simon Dahan , d'organiser un tournoi de football dimanche 26 Juin et d'y avoir fait venir spécialement en avion , au frais du club des jeunes israeliens et palestiniens qui ont joué tous dans la meme equipe . Il y avait d'ailleurs un article dans les DNA dans les pages region d'aujourdhui lundi 27 .

    Bravo (+)
  • Questionnement métaphysique : peut-on lier les résultats des clubs professionnels à ceux du football amateur dans une même région ? De mémoire, il me semble qu'à la dernière « grande époque » du Racing, celle des Dugué, Zitelli, Nouma, Baticle... et précédemment de manière générale, le foot amateur alsacien se portait mieux (cf l'article ci-dessus). Y'a-t-il une sorte d'effet rétroactif ? Une confiance supplémentaire dans les rangs des footeux de toute la région quand leur(s) club(s) de L1 favori(s) cartonne(nt) ? L'exemple de la Bretagne est, dans ce cas, significatif, mais il faudrait pouvoir mettre le nez dans d'autres ligues. Ca me parait à la fois simpliste (développer un complexe d'infériorité face aux équipes amateurs de régions phares du football professionnel #-o) avec toute fois une part de réalisme (quand on est jeune et que tous les samedis soirs on voit une équipe pro qui vous fait rêver et qui gagne, ça peut peut-être aider à se lâcher...).
  • Le foot alsacien ne se porte pas si mal que ça. On retrouve cette saison pas moins de 4 équipes alsaciennes en CFA: Mulhouse, Vauban, Schiltigheim, Racing II et 2 équipes en CFA2: Haguenau et Colmar. Le début de saison est très prometteur pour la plupart de ces équipes notamment pour Haguenau et Colmar qui se retrouvent 2e et 1er de leurs groupes respectifs de CFA2 (certes après 2 journées seulement) et pour Mulhouse 2e (après 3 journées) du groupe de CFA le plus relevé, qui comprend notamment Roye, Beauvais, Epinal, Calais, Dunkerque, Wasquehal sans oublier les reserves pro d'Auxerre, Lens, Metz, Lille et Nancy.
    C'est vrai cependant qu'on est encore loin du niveau du football breton ou normand par exemple.
    Le problème en Alsace, c'est qu'il n'y a que 3 villes (exceptée Strasbourg) ayant le potentiel d'avoir un bon club national, il s'agit d'Haguenau, de Colmar et de Mulhouse. Mais seule Mulhouse semble avoir la motivation nécessaire pour retrouver le haut niveau. L'avenir me fera peut être mentir, c'est en tout cas mon souhait.
  • henrik a écrit :
    Le début de saison est très prometteur pour la plupart de ces équipes notamment pour Haguenau et Colmar qui se retrouvent 2e et 1er de leurs groupes respectifs de CFA2 (certes après 2 journées seulement)


    Malheureusement la victoire d'Haguenau à Amnéville lors de la 1ère journée devrait être annulé et le match devrait être donné perdant au FRH, car un joueur suspendu (une nouvelle recrue qui trainait une suspension de la saison dernière) a été aligné par les alsaciens. :-s
  • A noter, samedi prochain au stade de l'Ill à 18 heures, un certain derby FC Mulhouse - Racing II... :)
  • klaus a écrit :
    henrik a écrit :
    Le début de saison est très prometteur pour la plupart de ces équipes notamment pour Haguenau et Colmar qui se retrouvent 2e et 1er de leurs groupes respectifs de CFA2 (certes après 2 journées seulement)


    Malheureusement la victoire d'Haguenau à Amnéville lors de la 1ère journée devrait être annulé et le match devrait être donné perdant au FRH, car un joueur suspendu (une nouvelle recrue qui trainait une suspension de la saison dernière) a été aligné par les alsaciens. :-s


    Et c'est un club alsacien qui a vendu la mèche en téléphonant à amnéville, bonjour l'ambiance X-(
  • T'as des infos spaetzelman? O:)

    Effectivement le joueur en question (qui évoluait à Gamsheim l'an dernier) trainait encore une suspension de la DH...difficile pour Amnéville d'être au courant de ça :-w
  • Ca serait donc Colmar...? :O
  • Non, je ne pense pas. Pourquoi serait ce Colmar?!
    Les deux clubs alsaciens n'évoluent bizarrement pas dans le même groupe de CFA2 cette saison.
    Et je ne comprends pas où réside l'interêt pour Gambsheim ou un autre club de DH de cafeter. A moins que ce soit une sorte de vengeance, Gambsheim étant peut être vexé qu'Haguenau ait recruté ses deux attaquants (N'Koulou-Guessand) durant l'intersaison, ce qui me parait tout de même fortement improbable.

    A noter que le frère d'Arthur Boka (il a été presenté de la sorte et Arthur a assisté à la séance d'entraînement) a effectué un essai avec l'équipe 2 du FRH hier soir. (Il parait qu'il est très grand, donc on peut se poser des questions quant à un véritable lien de parenté)
  • Bon de ce que j'en sais, le nom de Colmar (qui n'évoluait pas non plus en DH l'an dernier) n'a jamais été cité...par contre, certains parlent de Gambsheim effectivement...après est ce que c'est vrai ou pas, j'en sais rien.

    A noter que Haguenau a recruté un 3e joueur de Gambsheim henrik, il s'agit d'Ehles, ancien du Sporting :D
  • Je pensais naïvement que Colmar était dans le même groupe que Haguenau... O:)
  • moi je peus vous confirmé que colmar n'a rien a voir la-dedans.
  • ...donc c'est bien Gambsheim... :)
  • Je savais pas trop où mettre cet article, mais bon peut-être auront nous un Alsacien en équipe de France dans quelques années :D En plus il vient de Minversheim :O

    Martial Riff, l'Alsacien de Sochaux

    Originaire de Minversheim, Martial Riff entame sa troisième saison au FC Sochaux. Sélectionné en équipe de France des 16 ans, il affrontera la Pologne ce soir (18h) à Bischwiller. Découverte


    La tradition des Alsaciens à Sochaux se perpétue. Il y a eu le grand Etienne Mattler avant-guerre. Il y a eu la lignée des gardiens de but, de François Remetter à Albert Rust en passant par Raymond Barthelmebs et Eugène Battmann. Il y a eu Salzborn, Léon Maier, Jean-Paul Pfertzel, Gérard Burklé, Bernard Genghini. Il y a eu Marc Pfertzel, le fils de Jean-Paul qui fait désormais carrière à Livourne, en Italie. Et il y a maintenant Benjamin Genghini, le fils de « Tchouki », l'ancien international des années quatre-vingts.


    Alteckendorf, première étape


    Mais il y a aussi un tout jeune homme, né en février 1990, qui vient d'entamer sa troisième saison dans le Doubs. Martial Riff, c'est son nom, est originaire de Minversheim, près de Brumath, où - curieusement - jamais aucun club de football ne s'est implanté.
    « J'en ai eu assez de le voir casser des vitres, en jouant dans la cour avec son ballon, raconte Maurice Riff, père du jeune homme et ancien joueur à l'US Mommenheim. Alors je l'ai inscrit à l'école de foot d'Alteckendorf, village distant de 2 km. » Le fiston passera trois ans dans ce premier club avant d'être recruté - déjà ! - par le FC Obermodern.


    Repéré par Battmann


    En entente avec ses clubs voisins, ce dernier mettait avec succès l'accent sur les jeunes. Trois ans plus tard, en 2002, Martial Riff signe au FR Haguenau, lui aussi réputé pour ses efforts en direction des jeunes. Il y jouera en DH 13 ans, plutôt en attaque (« j'ai même été meilleur buteur de l'équipe », rigole-t-il) et, lors d'un tournoi en salle à Erstein, sera repéré par Eugène Battmann, l'« oeil » du FC Sochaux.
    « C'était avant Noël 2002, se souvient Martial Riff. J'ai été invité à faire un essai et il a été concluant. La saison suivante, j'y suis allé. » Et le Racing dans tout ça ? « Il m'a contacté et j'y ai participé à un stage de détection, reconnaît cet espoir retenu pour la première fois dans la sélection nationale des 16 ans. Mais j'ai réfléchi longuement et, mes parents me laissant libre choix, j'ai préféré Sochaux. Malgré la distance... »


    « Très endurant »


    Dépaysement, arrivée dans un milieu inconnu : les débuts sont difficiles. « Mais je ne regrette pas. J'ai eu la chance d'être hébergé, avec trois autres jeunes de mon âge, dans une superbe famille d'accueil. C'est aujourd'hui ma deuxième famille... » Et comme sur le plan scolaire, les affaires vont plutôt bien - il est désormais élève de 2e d'un lycée privé, uniquement fréquenté par les jeunes du centre de formation sochalien - il a pu rapidement se concentrer sur son sujet de prédilection : le football.
    « Je joue actuellement avec les 16 ans nationaux ou les 18 ans en ligue de Franche-Comté, souligne le jeune Alsacien reconverti milieu récupérateur. Mon entraîneur me trouve très endurant et assez performant dans les duels. Ce poste correspond donc mieux à mes qualités. Mais je ne me leurre pas, pour atteindre mon but, il me faut beaucoup progresser. Dans le domaine technique surtout. »


    Essien pour modèle


    Son but ? Devinez. « Mon rêve, c'est évidemment de faire une carrière pro, avoue-t-il. En travaillant sérieusement, j'essaie de m'en approcher. Mais le chemin est long... » Lucide, Martial. En attendant, retenu pour la première fois par François Blacquart, l'entraîneur des 16 ans tricolores. il tentera, ce soir contre la Pologne de marquer quelques points. Pour se rapprocher un peu de son joueur préféré : Michael Essien. Il y a pire comme modèle.



    Michel Kapfer

    Source DNA
  • Ouais d'ailleurs il y a un pote de ma classe qui le connait. ;)
    C'est quand même quelque chose d'hallucinant de voir un jeune d'Alsace jouer au plus haut niveau dans sa catégorie d'âge. :O
  • Encore un bon jeune du coin qui est allé voir ailleurs (et c'est pas le 1er...). A se demander ce que fout la cellule recrutement du Racing...y a pas que les terrains d'Ile de France à observer hein :-'
  • Et il a même de la famille à ..Wingersheim, parait-il! O:) :'>
  • klaus a écrit :
    Encore un bon jeune du coin qui est allé voir ailleurs (et c'est pas le 1er...). A se demander ce que fout la cellule recrutement du Racing...y a pas que les terrains d'Ile de France à observer hein :-'


    Ben là en l'occurence, le Racing l' a contacté, mais il a préféré aller à Sochaux :

    Citation:
    Et le Racing dans tout ça ? « Il m'a contacté et j'y ai participé à un stage de détection, reconnaît cet espoir retenu pour la première fois dans la sélection nationale des 16 ans. Mais j'ai réfléchi longuement et, mes parents me laissant libre choix, j'ai préféré Sochaux. Malgré la distance... »



    Le Racing n'est pas attractif et ne fait pas réver les jeunes footballeurs du cru. Là est le véritable drâme :-s
  • boogie a écrit :
    Tiens un article dans les DNA de ce matin sur la crise du football amateur alsacien... je surligne un passage qui me parait très interessant par rapport aux débtas passionnés que j'ai pu mener avec certains stubistes à propos du repérage des jeunes talents alsaciens et qui semble conforter mon analyse... :)-

    Les raisons de la déconfiture
    La désastreuse relégation en CFA 2 du FC Mulhouse, encore en 1re division pro il y a dix ans, celles de trois clubs alsaciens, Haguenau, Illhaeusern et Sarre-Union du championnat de France amateur ont été mal vécues par les instances dirigeantes de la LAF

    FR Haguenau - Illhaeusern : c'était la saison passée en CFA 2. Cette année, les deux équipes sont à nouveau confrontées, mais en Division d'honneur, au même titre que Sarre-Union, également relégué. A l'image d'un football alsacien qui va mal.(Photo Archives DNA)


    Gilbert Schneider, le président de la Ligue d'Alsace a été le premier à s'émouvoir. Traumatisé, le mot n'est pas trop fort, par l'échec des clubs alsaciens en championnat de France, la relégation de quatre d'entre eux - le FC Mulhouse en CFA 2, le FR Haguenau, Sarre-Union et Illhaeusern en division d'honneur - il avait tiré la sonnette d'alarme lors de la dernière assemblée générale de la LAFA, à Erstein en juin dernier. Et c'est à Jacques Berthommier, technicien à la compétence reconnue, qu'il a confié la délicate mission de se pencher sur les raisons de la « bérézina ».


    Les jeunes aussi...


    Avec le CTR Pierre Jacky, le président de la commission technique a pris le problème à bras-le-corps. Car problème il y a. Non content de perdre trois de ses représentants seniors (FR Haguenau, Illhaeusern, Sarre-Union) du championnat de France, de voir le FC Mulhouse, le deuxième club alsacien derrière le Racing, descendre en CFA 2 (cinquième niveau français !), le football alsacien pareillement a vu disparaître de l'échiquier national toutes ses équipes de jeunes issues de clubs amateurs. Toutes sauf une, les 14 ans du FCM.
    Exit les 14 ans des SR Colmar, exit les 14 ans et les 16 ans des SR Obernai, exit les 18 ans du FCM. Et pas un club alsacien montant en championnat de France des jeunes ! La LAFA a été la seule ligue à ne présenter aucune candidature pour jouer en championnat national des 18 ans.


    Une époque révolue


    Cette « désertion » ne constitue pas à proprement parler une surprise. Elle s'inscrit dans un constat plus ancien, qui suscite d'ailleurs nombre d'interrogations chez le passionné de base : l'Alsace produit de moins en moins de joueurs de talent. Il est loin le temps où le Racing, son club-phare, se nourrissait du terreau régional, le temps où les Deutschmann, Ehrlacher, Gemmrich, Marx, Specht, Tanter, Wagner étaient ensemble sacrés champions de France (1979). Dire que ces sept-là ne faisaient qu'emboîter le pas aux Rey, Huck, Grava, Molitor, tous internationaux, à Alfred Kaiser, Daniel Bourgeois, Gérard Burklé, Marcel Lazarus, André Burkhard, Jean-Paul Pfertzel, Pierre Rigoni, Jean-Marie Zimmermann, etc., dans ces années soixante-dix plutôt dorées.


    Oui, le football d'élite
    est en recul en Alsace


    Il est plus loin encore ce jour de décembre 1959, qui restera sans doute unique dans les annales, où quatre Alsaciens, Remetter, Kaelbel, Muller et Wendling, ont figuré au sein de l'équipe de France victorieuse de l'Espagne (4-3).
    Aujourd'hui, quels sont les pros issus du terroir régional ? José Cobos, Valérien Ismaël, Pascal Johansen, Cédric Kante, Thierry Debès et Marc Pfertzel, le fils de « Pauli », en train de percer à... Livourne, monté en série A italienne. C'est maigre. Des internationaux A alsaciens ? Depuis Marc Keller, dont la dernière sélection remonte à 1997, aucun.
    Alors oui, le football d'élite est en recul en Alsace. Révolue l'époque où les Pierrots (1969, 70) et Vauban (1981,82) étaient sacrés champions de France amateurs, où l'AS Strasbourg décrochait le titre national en 4e division (1982).


    Question de génération


    Parce que la détection y serait mal faite ? Allons donc. Les progrès ont été considérables dans ce domaine au cours des trente dernières années, pas un technicien sérieux ne le conteste. Aujourd'hui, sauf accident, un jeune talent de la région ne passe plus à travers les mailles du filet tissé par la Ligue et par le Racing.
    La baisse régulière du nombre de joueurs alsaciens de haut niveau épouse, c'est logique, la courbe de la découverte des espoirs du ballon rond dans la région. Et cette dernière est descendante. Une question de génération bien plus qu'une question d'organisation.
    La multiplication des activités sportives aujourd'hui proposées, éloigne du foot, pour le handball, le tennis, le volley-ball ou autres, un certain nombre de jeunes qui auraient peut-être fait carrière balle au pied.

    Considérer le potentiel
    et non la performance


    C'est ce que pense Raymond Hild, par exemple. Référence alsacienne en matière de formation, l'ancien entraîneur du Racing, directeur sportif du FCM de l'époque Domenech, s'autorise à donner un conseil : « Le tout n'est pas de recruter un jeune sous prétexte qu'il a un jour réussi un grand match. Il faut avant tout prendre en compte sa "potentialité".
    Il incite les clubs amateurs de pointe à plus de perspicacité : « Ils ne regardent sans doute pas assez autour d'eux, vers les tout petits clubs. Il y a là, parfois, un gars de 18 ou 19 ans ayant le potentiel et le mental pour se hisser au haut niveau. »
    Et de citer l'exemple d'Albert Gemmrich ou d'André Zimmermann qui, naguère, évoluaient en championnat départemental à Preuschdorf ou Weyersheim et qui se sont, dans la foulée, imposés en CFA à Mutzig. « Et Marc Keller, qui avait 18 ans quand il a quitté les SR Colmar pour le FCM, a immédiatement intégré le groupe pro avec le succès que l'on sait », ajoute-t-il.


    Regardez Ribéry...


    A l'appui de sa démonstration, rappelons également l'extraordinaire ascension de Jean-Jacques Marx, près de 19 ans, passé du jour au lendemain de Fegersheim aux pros du Racing et qui s'y est imposé. « Il reste, j'en suis persuadé, des joueurs à l'éclosion plus tardive, capables de se développer et de franchir le palier même à plus de 20 ans », affirme Hild. Point n'est besoin de remonter bien loin : regardez Ribéry qui « explose » à Metz à 21 ans passés, alors qu'il n'a connu que le National à Brest...
    Pour sa part, en grattant l'émail recouvrant les réalités du football amateur alsacien, Jacques Berthommier, l'homme qui a réussi à hisser le FR Haguenau en National, fait plusieurs constats. Qui font d'ailleurs grincer quelques dents...


    Le « niveau d'aspiration »


    Le premier : « Arrivisme et compétence ne font pas bon ménage ». « Avant de songer à monter, un club doit mettre en adéquation son "niveau d'aspiration", celui auquel il aspire, avec ses moyens. » Autrement dit : l'ASP Vauban, alors en CFA ou 3e division nationale, avait raison quand, dans les années soixante-dix et quatre-vingts, elle a refusé à quatre reprises l'accession en division supérieure.
    Autrement dit aussi : des clubs tels que Kogenheim, Gundershoffen, Wissembourg ou, plus près de nous, Reipertswiller, Illhaeusern et même Sarre-Union n'étaient pas « mûrs » pour évoluer durablement en championnat de France.


    Petits arrangements
    et copinage
    n'ont pas leur place


    « Que ces clubs-là, certes très méritants, soient redescendus très vite (NDLR : certains, tels Kogenheim et Wissembourg se sont même écroulés) n'est pas surprenant. En revanche que des villes comme Haguenau ou Colmar et maintenant Mulhouse ne soient pas représentées en CFA est moins pardonnable... Bâtir une équipe, un club sur la durée est plus intéressant que de miser sur une réussite éphémère », souligne Berthommier qui s'empresse d'ajouter : « La stabilité à l'intérieur des clubs, celle des joueurs et des éducateurs, sont facteurs de réussite. »
    Et l'ancien directeur du centre de formation du Racing d'enfoncer le clou : « La compétence, à tous les étages du club est indispensable. Trop de dirigeants, joueurs et éducateurs se complaisent dans une sorte d'autosatisfaction. Il faut cesser de croire que tout est beau, parfois mettre les pieds dans le plat, ne pas hésiter à trancher, voire à déplaire. En matière de haut niveau, le copinage, les petits arrangements n'ont pas leur place. »


    Le haut niveau,
    c'est quoi ?


    Et à ses yeux, le haut-niveau amateur c'est le National, le CFA à la rigueur. « On ne peut raisonnablement parler d'élite pour des clubs de CFA 2, de DH ou d'Excellence dont les niveaux se sont rapprochés en Alsace », prétend-il.
    Aujourd'hui, faute de moyens, pas un club amateur alsacien n'est entraîné par un éducateur à plein temps, ce qui, dans d'autres ligues, est un phénomène courant. De même, s'interroge Berthommier, quel club en Alsace peut proposer ou défendre une politique à moyen ou long terme ? « Beaucoup, déplore-t-il, sont même incapables de présenter des projets à court terme. »
    Ce manque de « professionnalisme » se paie.


    Demain : II) Comment


    Petit up pour répondre à klaus qui s'interroge sur ce que fout la celulle de recrutement du Racing... :D

    Le mec dit lui-même avoir été contacté par le Racing. La celulle de recrutement a don dû fonctionné un minimum... :-w
  • C'est ce que je viens de dire Boogie ;)
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