RCS - St-Etienne, côté tribunes

Petit papa Noël

A quelques jours du réveillon, c’était déjà le match de Noël à la Meinau. Les traditionnelles animations d’avant match ont réjoui les plus petits pendant que les plus grands avaient l’esprit tourné vers le classement et les hypothétiques 3 points qui permettraient de passer le réveillon au chaud. Le stade affiche complet pour cette petite affiche face à l’ASSE qui draine encore foule et souvenirs glorieux dans son sillage. 400 suiveurs des Verts ont finalement été autorisés à se rendre au match mais pas au marché de Noël par Monsieur le Préfet. Ils assureront une bonne prestation, même si elle sera en deçà de leurs derniers passages.

Coté Ouest, une grosse animation a encore été préparée pour finir l’année en beauté. Des centaines de ballons en forme de knack sont distribués pour réaliser des bandes de couleurs bleues et blanches reprenant le lettrage de l’immense banderole « Racing Club de Strasbourg 1906 » qui trône au bas de la partie haute. L’effet est parfaitement réussi et les joueurs des deux équipes en prennent plein les yeux au moment de pénétrer sur la pelouse. En prendront-ils aussi plein les oreilles ?

Quand tu descendras du ciel

Après un hommage à Pierre Koenig qui nous a récemment quitté, l’ambiance démarre correctement. La présence de supporteurs visiteurs aidant le kop à s’époumoner. La prestation du Racing et le scénario du match offrent les conditions idéales pour cette première mi-temps. Il y aura quelques bons passages mais rien d’exceptionnel non plus. En cette période c’est le chant dit de noël qui a le plus de succès et reviendra plusieurs fois au cours de la rencontre.

Cerise sur le gâteau, des bougies sont allumés en début de seconde mi-temps. Une très belle rangée de fumigène éclaire le stade et aurait dû réchauffer l’ambiance. Ce ne sera pas vraiment le cas et le volume baisse au fur et à mesure jusqu’à ce que le capo soit obligé de pousser une « gueulante » dont il a le secret pour remotiver les troupes. Entre temps Saint-Etienne a marqué et est revenu dans le match, leurs supporteurs aussi si bien qu’ils en deviennent audibles aux oreilles de notre capo et ça « c’est pas normal ! ». Le dernier quart d’heure sera meilleur coté strasbourgeois, le stade sentant que nos joueurs n’ont pas l’intention de lâcher ses 3 points sous le sapin et répondant aux multiples appels de la tribune Ouest avec notamment un « ho hé allez Strasbourgeois » qui a bien fonctionné. Et quand le virage se met à chanter, que tout le stade va s’enflammer et bien c’est vraiment sympa. Dommage que ce soit aussi fugace, dommage aussi l’appel via les écrans géants à allumer le flash de son téléphone portable. C’est esthétique mais cela convient plus au Rhenus qu’à la Meinau.

Avec des jouets par milliers

Tout est bien qui fini bien, avec les trois points. Les joueurs entament un tour d’honneur puis communient avec le kop. Mats Sels est encore une fois ovationné, son nom ayant déjà été scandé au moment du penalty qu’il n’a pour une fois pas arrêté. Le RCS termine l’année à la onzième place, pourtant coté tribune ce n’est pas / plus l’euphorie comme en témoignent les réactions d’après match sur le stub. L’effet retour en professionnel et kop en tribune Ouest est bel et bien estompé et peu sont ceux satisfaits par l’ambiance de cette première partie de saison. Seules les belles affiches européennes auront tenu leurs promesses et pour le championnat une routine semble s’être installée.

Les interrogations comme les solutions sont comme souvent multiples. Il y en ait une qui depuis des années a prouvé son succès c’est pour tout un chacun de chanter pour ce Racing qui lui continue après tant d’années à nous faire vibrer.